13,9 km (ou 15,7 ? Selon le logbook de Giants campsite)

Plutôt mal dormi. J’ai essayé le lit de camp Helinox avec le matelas d’Anne, le Thermarest prolite plus, mais je crevais de chaud, trempé de sueur. Sans le matelas j’avais froid par dessous. J’ai fini par reprendre mon matelas gonflable à Anne pour terminer à côté du lit de camp. Puis quand je commençais à bien dormir le jour s’est levé et les moustiques ont commencé à bourdonner de partout, grumpf. J’ai un peu dormi encore jusqu’à 8h30, mais mal. Du coup ce matin n’était pas très efficace et nous ne sommes partis du shelter que vers 11h. Il a plut un peu ce matin tôt et cette nuit, pas grand chose, mais quand on part il fait soleil et chaud malgré le fait que nous soyons à l’ombre dans la forêt.

Après un peu de montée et de marche au milieu des arbres on atteint le parking du Tree Top Walk, une attraction touristique qui consiste à marcher sur une plateforme métallique suspendue à 40 mètres du sol, pour mieux voir les arbres géants. C’est peut-être très bien, mais on n’a déjà pas eu envie de le faire pour 12,50$ par personne il y a deux ans, alors on a encore moins envie de le faire pour 19$ par personne ! Le lonely planet de 2005 indique même qu’il coûtait 6$ à l’époque une sacrée inflation !

La journée se poursuit avec de la marche sympa, pas difficile, sur un sentier large et bien défini au milieu de la forêt dense et des arbres géants. Plutôt chouette, malgré la fatigue d’une nuit peu réparatrice. On croise un couple de marcheurs puis trois retraitées, polies mais semblant à bout de force. Elles sont parties à 6h50 du matin en même temps. Il n’est même pas midi et elles sont quasiment à Tree top walk… Nous on est plus tranquilles. On s’arrête sur un pont au dessus d’un ruisseau pour manger, en essayant de ne pas se faire trop attaquer par les moustiques.

On termine la journée en croisant la Frankland River sur Sappers Bridge qu’on avait déjà traversé sur le Munda Biddi il y a quelques jours. Toujours aussi sympa. Puis montée dans les hauteurs de la rivière, au milieu des fleurs, et enfin redescente au bord de la rivière où nous attend le shelter. Encore une fois nous sommes seuls, chanceux. On se trempe rapidement dans la rivière plutôt fraîche pour se débarrasser de la transpiration de la journée.