Samedi 27 février 2016 : à Pine Valley, the Labyrinth et the Acropolis
environ 4+7 km = 11 km à pied.
Mal dormi malgré le somnifere et mal au dos au réveil… C’est habituel.
Réveil vers 8h avec tout le bordel dans la hut et on part après petit déjeuner et discussion avec deux australiens de melbourne qui ont abandonné leur traversée de Ducane range à cause du mauvais temps et deux allemands qui font l’overland track.
On décide de commencer la journée par monter à the Labyrinth. On est pas ultra motivés au cours de la montée, assez raide, qui se termine sur le plateau alpin… Dans le brouillard. On avance un peu mais notre motivation s’épuise vite vu qu’on ne voit pas à plus de 100 mètres. On redescend sans rien avoir vu. Bon les allemands nous avaient prévenus mais bon. Les australiens n’ont pas eu plus de chance à acropolis, idem.
On mange à la hut et on se repose, j’arrive à dormir un peu, peut-être 30 minutes en tout.
Je vais voir à quoi ressemble les sommets depuis l’helipad et ils semblent dégagés de nuages donc on décide de tenter the Acropolis. La montée jusqu’au plateau est assez longue mais plus sympa que celle pour the Labyrinth, car majoritairement dans la rainforest, et le chemin est mieux aménagé. Une fois sur le plateau, à moitié inondé, spongieux et boueux (mais le chemin est un boardwalk ouf) jolies vues dégagées sur les vallées et montagnes autour, assez chouette. On décide de continuer vers le sommet car il semble dégagé mais je suis de plus en plus crevé, et après une heure à escalader les rochers on arrive à un passage délicat avec un peu d’escalade sur environ 2m de haut, anne passe, je pourrais surement monter, mais je me sens terriblement crevé et faible et suis loin d’être sûr de pouvoir redescendre par là ensuite, surtout qu’en dessous c’est assez raide et il n’y a pas grand chose pour retenir en cas de chute. Et je me sens déjà pas trop en état de redescendre tout ce qu’on a monté…
On fait donc demi tour à cause de moi, c’est un peu rageant à 50m du sommet mais bon.
Le retour est long, très long, et épuisant. On arrive à la hutte vers 20h après 5h de marche… Pfiou crevant. Plein de gens sont là, notamment un belge, un français et un québécois, et aussi une française qui vit à hobart (en australie depuis 12 ans) et une australienne qui fait la tasmanie en vélo en un mois.