Arrivée le 11 à Adelaide où on rejoint l’appartement de Steven, un physiotherapeute en fin d’études, aussi rugbyman et joueur de netball. Sympa mais on a peu de sujets en commun. Mais je dors comme un bébé sur le matelas. On reste deux nuits et deux jours chez lui. On passe la journée du samedi 12 en ville, notamment à la bibliothèque d’état du SA pour prendre en photo le livre de Jerome Murif, le premier cycliste à avoir traversé de Darwin à Alice Springs.

Le dimanche 13 après avoir changé deux de mes porte-bouteilles on repart à la gare prendre le train. Juste avant les parcs sont blindés de voitures, c’est le Royal Adelaide Show à côté, le plus gros événement de l’année, une sorte de foire agricole avec animaux, manèges, attractions, bouffe et feux d’artifice.

Le voyage en train se passe pas trop mal. Très beaux paysages tout le long de la plaine du Nullarbor, avec des nuages à l’infini.

On arrive à Perth à 14h57. On rejoint la maison de Louise, Carl et Hayley, leur colocataire. Nous sommes leurs premiers invités WarmShowers ! Louise est ingénieur pour les problématiques d’eau dans une boîte qui exploite des mines, grande pratiquante de VTT et présidente du club de VTT du Western Australia (WAMBA). Carl est dessinateur industriel mais au chômage. Il est aussi wheelbuilder, il monte des roues de VTT haut de gamme, mais c’est occasionnel. Il a un petit atelier dans leur grande maison, et ils ont de nombreux vélos accrochés aux murs dans le salon. Hayley est aussi dans les mines, géologue à BHP Billiton et fait aussi du VTT.

Ils sont tous trois très sympas, et on passe un moment agréable chez eux, à discuter et manger.

Le mercredi 16 on va à Perth, faire qq courses et récupérer nos colis : deux nouvelles cassettes pour les vélos, et mon cadeau, une chaise pliante Helinox légère.

Le jeudi 17 on installe les cassettes, et j’essaye de nettoyer les roulements des pédales d’Anne avec l’aide de l’atelier de Carl, mais l’une des deux est abimée : la cuvette a été rongée à cause du jeu. Mais Carl a une solution : un pote à lui à des pédales à vendre, d’occasion. On va donc le soir chercher deux pédales jaunes (moches mais bon) contre un pack de bière. Je termine de faire des recherches sur notre itinéraire à vélo assez tard.