Détour(s) d'Australie

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Les préparatifs : visa, avion, assurance et banques

Le visa

Comme nous avons déjà effectué un visa vacances-travail en Australie, il ne nous restait qu’une option pour notre voyage : un visa tourisme. À notre surprise notre demande de visa touriste de 12 mois a été accordée rapidement et sans rien nous demander, et la démarche coûtait moins cher que le visa WHV. De quoi nous faire réfléchir au coût actuel du visa WHV (4 fois supérieur), surtout vu le peu de temps que nous avons passé à travailler !

Le billet d’avion

Cette fois-ci nous ne prenons qu’un billet aller, car le projet après l’Australie est de rejoindre la Nouvelle-Zélande pour y faire un visa vacances-travail (et y travailler vraiment !). Le coût est de fait réduit : 650 € au lieu de 1300 € aller-retour. Cette fois-ci nous serons sur Qatar Airways, qui a l’avantage d’offrir 35 kg de bagages et 10 kg supplémentaires gratuits pour le vélo, ce qui nous a décidé à prendre les vélos en France plutôt que d’en acheter en Australie.

Le budget

Lors de notre précédent voyage, nous avons calculé que le voyage, avec la voiture, l’essence, etc. nous a coûté environ 800 € par mois, en comptant les billets d’avions et toutes les dépenses avant le voyage. Cette fois-ci nous partons sans voiture, donc pas d’essence à payer, pas d’entretien, etc. Nous éliminons ainsi le poste le plus important du budget. Nous prévoyons cette fois-ci d’avoir un coût de voyage dans les 600 à 700 € par mois en incluant tous les frais, notamment l’assurance, le billet d’avion, les vélos, etc.

Autant dire qu’il a fallut économiser un peu pour partir tranquilles et se laisser une marge de sécurité et de liberté.

Les vélos

Pour des raisons d’économie et d’écologie, nous avons repris des vélos et avons utilisé au maximum des pièces détachées d’occasion quand c’était possible et raisonnable. Les deux vélos sont donc de vieux VTT des années 90 qui étaient destinés à la casse et que nous avons retapés à La rustine, un atelier associatif de réparation de vélo.

Le coût de chaque vélo avec les sacoches, les pièces neuves, les outils et les pièces de rechange, est de l’ordre de 450 €.

L’assurance

L’assurance maladie ne couvre toujours pas les voyages à l’étranger, il faut donc une assurance privée.

Comme en 2012 nous avons à nouveau choisi de souscrire aux services de Chapka Direct avec la formule Cap Aventure. J’ai un peu comparé les différentes formules et Chapka est à mon sens le meilleur rapport prestations / prix. Nous avions pris leur formule Cap WHV en 2012 et nous en avons été satisfaits. J’ai eu un seul ennui médical (heureusement bénin) et le contact s’est fait très simplement et le remboursement a été raisonnablement rapide. À un point qu’en rentrant en France j’ai vite regretté la simplicité de n’avoir qu’un seul interlocuteur (disponible en plus) comme c’était le cas en voyage !

De plus comme Chapka dispose aussi de formules pour le WHV, ça sera plus simple pour nous ensuite pour le WHV en Nouvelle-Zélande.

Les urgences

Il faut savoir qu’en Australie comme en Nouvelle-Zélande les secours en montagne ou dans le bush sont gratuits. Les secours au sens de situation d’urgence dans un milieu éloigné. Mais attention pas forcément le trajet en ambulance. Par exemple si vous êtes bloqué dans les alpes du sud de la Nouvelle-Zélande, il ne faut pas se poser de question et risquer d’empirer la situation : si vous êtes vraiment en mauvaise posture, pas d’inquiétude l’hélicoptère sera gratuit. Si vous appelez les secours alors que vous êtes juste en panne au bord de la route, vous risquez par contre de passer un sale quart d’heure à déplacer les secours alors qu’ils seraient plus utiles ailleurs. Les secours sont assurés par des bénévoles et par la police ou les pompiers selon les endroits. Plus d’infos pour la Nouvelle-Zélande sur le site Adventure Smart

Pour plus de sûreté nous voyagerons avec une balise de détresse personnelle (PLB), même si aucun des endroits où nous allons n’est vraiment désert et nous croiserons toujours quelques véhicules chaque jour. Évidemment le but est de ne pas avoir à s’en servir…

Banques

Nous avons désormais des comptes bancaires chez Hello Bank qui permettent de retirer des dollars australiens dans tous les distributeurs Westpac en Australie sans surcharge. Mais nous allons également ouvrir un compte chez NAB (gratuit) qui nous permettra d’avoir une carte de débit australienne, mais surtout de faire des virements plus conséquents et ainsi de profiter des taux de changes plus intéressants.

En 2012 nous avions souscrit chez Westpac, avec une offre permettant 12 mois gratuits (au lieu de $5 par mois), mais elle n’est valable que pour les visas de travail.

Après quelques déconvenues avec les virements internationaux « à la française » (par courrier ou fax, même dans les banques en lignes, et très chers), nous avons utilisé OzForex et HiFX pour faire les virements entre France et Australie (et vice-versa), et c’était autrement plus sérieux, moins cher, et avec des taux plus intéressants. Nous les utiliserons donc à nouveau pour transférer les fonds entre Australie et France.

Ne pas oublier de prévenir sa banque française du déplacement à l’étranger pour éviter que la carte soit bloquée automatiquement à cause des retraits à l’étranger.

Téléphonie

Voir : Les préparatifs : téléphonie mobile et internet 3G